Dans un arrêté publié le 09 juillet dernier au Journal officiel, le gouvernement a autorisé la création d’une plate-forme flottante permettant le décollage et l’atterrissage de taxis volants électriques à Paris jusqu’au 31 décembre 2024.
Ce projet controversé de taxis volants fait l’objet d’un vif rejet au sein de la mairie de Paris, qui prévoit de déposer un recours en justice pour contester l’arrêté gouvernemental.
La région Île-de-France, présidée par Valérie Pécresse (LR), qui a soutenu le projet à hauteur d’1 million d’euros, a quant à elle accueilli positivement la décision du gouvernement.
En septembre dernier, l’Autorité environnementale avait jugé l’étude d’impact « incomplète » sur le plan de l’évaluation des nuisances sonores, de la consommation d’énergie ou encore des émissions de gaz à effet de serre.
Pour les promoteurs du projet, ces taxis volants électriques représentent l’avenir de l’aviation décarbonée. Ils permettraient, selon eux, de limiter les bouchons à la capitale et pourraient, à terme, être utilisés pour les transports sanitaires d’urgence, pour des malades ou des greffons par exemple.
Pourtant, l’empreinte carbone par passager de ces taxis volants est estimée être 30 fois supérieure à celle d’un métro et près de 4 fois supérieure à celle d’une voiture thermique.