Récemment, le collègue d’un ami s’est vu proposer une rupture conventionnelle, car il n’avait pas respecté ses objectifs et était quelque peu démotivé selon ses managers.
Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas m’étendre ici sur le bien-fondé ou non de ces accusations et de ces méthodes de management. Si je vous parle de cette histoire, c’est qu’elle résonne tout particulièrement avec un événement récent de l’actualité écologique. Je vous explique.
Dans une lettre adressée à Gabriel Attal, le Haut Conseil pour le Climat s’inquiète des retards pris par le gouvernement dans la publication de textes de programmation clefs (loi énergie climat, stratégie nationale bas carbone, plan national d’adaptation au changement climatique, programmation pluriannuelle de l’énergie), et alerte sur un “risque de recul de l’ambition climatique” (notamment en raison des mesures prises pour tenter de calmer la crise des agriculteurs).
Une lettre qui fait tache, alors qu’Emmanuel Macron affirmait en 2022 lors d’un meeting de l’entre-deux-tours des élections présidentielles à Marseille : “ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas”.
Je vous pose donc la question : et si on proposait une rupture conventionnelle au gouvernement, pour non-respect de ses objectifs climatiques ?